Matthias Berger a grandi dans une communauté agricole dans le nord de la Sarthe. Il suit des études d’ethnologie avant de s’orienter vers le cinéma documentaire. Il réalise un premier film, CHINK, en 2010 puis intègre l’ENSAV de 2010 à 2012. Depuis, en parallèle d’une activité de chef opérateur son, il s’investit au sein du collectif Les Zooms Verts et développe une activité autour de l’écriture et de la production pour un cinéma documentaire de recherche : Les enfants de la Prairie (2015) puis le projet de collection documentaire Divagations Urbaines (depuis 2016).
Non classé
Aurélien Caillaux
L’île est le premier film dont Aurélien Caillaux est co-réalisateur. Documentariste sonore, il fait partie du collectif Les Voix de Traverse, au sein duquel il a réalisé plusieurs projets documentaires in situ, à Toulouse et ailleurs. En 2019, il a réalisé le documentaire radiophonique From Lisboa With Love, diffusé sur la RTS. Il collabore régulièrement avec Benoit Bories, avec qui il a notamment réalisé en 2020 Lettre à Irma, 2e prix au festival Europa dans la catégorie « binaural ».
Frédéric Bernard
Né à Cannes en 1981, il suit un Master de cinéma option réalisation à l’IUP SATIS. Après des années d’assistanat, il décide de se recentrer sur ses projets et de passer à la réalisation. Il réalise ainsi trois court-métrages produits : Brûlent les villes, brûle le ciel (2020), Un point dans la foule (2017), Demain (2012). En parallèle, il suit des formations avec le G.R.E.C ou avec les Ateliers Varan et obtient des bourses comme celles de la fondation Beaumarchais. Il continue sa quête cinématographique où la politique s’entrechoque avec la poésie.
Nicolas Réglat
Après un bac d’Arts Appliqués et trois ans d’études aux Beaux-Arts, Nicolas Réglat suit des études de cinéma à l’École supérieure d’audiovisuel de Toulouse, l’ENSAV.
¡ G.A.R.I ! (2013) est son premier long métrage documentaire : l’aventure de groupes anti-franquistes qui s’unissent en France en 1974 pour sauver des camarades emprisonnés en Espagne sous la dictature de Franco. Depuis 2016, avec Fabien Daguerre, il travaille sur un projet de série documentaire au long court : Les étrangers retrace le parcours de squatteur-e-s qui investissent des bâtiments abandonnés pour les mettre à la disposition d’immigré-e-s venu-e-s d’un peu partout autour de la Méditerranée. Gérard et les indiens (2017) est un 52 min coproduit par France 3 Toulouse : Nico craint le succès de la fille « N’a-qu’un-œil » aux présidentielles 2017. Gérard, 18 ans en 1968 puis activiste proche du SCALP (Section Carrément Anti Le Pen), lui apprend que la survie de leur peuple est conditionnée par la transmission d’une culture et par plusieurs Kg de dynamite. En 2018/2019 il suit une formation aux Ateliers Varan pour le projet de film Le Dandy manchot.
Inas Chanti
Inas Chanti est actrice et auteure. Elle a co-écrit le court-métrage Haramiste (2015), la web-série Yas & Rim (2018) et le long-métrage A genoux les gars (2018) – Sélection Officielle Un Certain Regard au Festival de Cannes – réalisés par Antoine Desrosières et produits par Les films de l’autre cougar.
Elle est actrice dans ces trois films, et a été pré-sélectionnée aux César 2019 dans la catégorie Révélations meilleur espoir féminin pour son rôle dans A genoux les gars. En 2020, elle sera à l’affiche des longs-métrages Vaurien de Peter Dourountzis et Playlist de Nine Antico.
Adrien Fonda
Ayant grandi dans un petit village en pleine garrigue, Adrien quitte les cigales pour étudier le cinéma et le scénario dans les universités parisiennes. Il profite de l’été et de ses nouveaux amis pour tourner des courts-métrages près des rivières et des charmilles méridionales.
Son petit dernier, Naissença, est un film sur l’amour et les cailloux, tourné sans scénario sur les lieux de son enfance avec les gens qu’il aime. Mais comme l’été s’altère souvent en automne, Adrien remonte à Paris pour travailler. Le jour, il est assistant monteur sur des long-métrages. La nuit, il compose de la musique pour des films. Entre les deux, il écrit.
En attendant avec impatience, l’arrivée de l’été.
Matthieu Bareyre
Matthieu Bareyre, née en 1986, est auteur, réalisateur, monteur et chef-opérateur.
Après des études de philosophie, il a écrit et réalisé deux films documentaires :
Nocturnes en 2015, un moyen-métrage, Prix du patrimoine et de l’immatériel – Mention spéciale de l’Institut français au Cinéma du Réel.
L’Époque en 2019, un long-métrage distribué par BAC FILMS, prix du meilleur premier film 2019 par le Syndicat Français de la Critique de Cinéma, et dont le personnage principal, Rose, a reçu une mention spéciale au festival international de Locarno où il a été présenté en première mondiale dans la catégorie « Cinéaste du présent ».
Il se consacre actuellement à l’écriture d’un long-métrage de fiction, La Vie en Rose.
Parallèlement, au théâtre, il collabore aux spectacles de Marion Siéfert, notamment « DU SALE ! » et « _jeanne_dark_ ».
Caroline Milcent
Caroline Milcent vit et travaille à Paris.
Après trois ans à travailler comme chargée de production, elle se consacre aux tournages, en tant qu’assistante réalisatrice et directrice de production. En parallèle, elle collabore avec des scénographes, vidéastes et designers qui la conduisent vers l’architecture, la scénographie, et l’Art contemporain.
Cherchant à développer son propre univers artistique, elle écrit son premier moyen-métrage de fiction, La nuit qui n’en finit pas.
Eve Duchemin
C’est en apprenant le métier de l’image à l’INSAS (Belgique) dans les années
2000, que Ève Duchemin trouve, caméra au poing, son langage
cinématographique.
Très vite elle réalise des portraits documentaires dont elle signe l’image.
Elle arpente la Wallonie et filme les vieux mineurs du Borinage, la passion
colombophile et la disparition des usines (Ghislain et Liliane, couple avec
pigeons, 2005, Mémoire d’Envol, 2007 pour la RTBF et Le Zoo, L’Usine et la
Prison, 2006, fiction-documentaire avec Roberto d’Orazio).
Elle esquisse ensuite le portrait d’une jeunesse toujours plus précarisée
dans Avant que les murs tombent (2009, VPRO), et L’Age Adulte (2012, Arte), primé à Brive
en Moyen Métrage, à Nyon, Poitiers et Clermont Ferrand notamment.
En 2009, elle tourne un court métrage de fiction en 16mm, Sac de Noeuds, sur une histoire de
vol de sac à main campé par de jeunes marolliens amateurs. Ce film, salué et primé dans les
festivals (prix Beaumarchais, prix Le Court qui en dit Long, sélectionné aux premiers plans
d’Anger ect..) l’encourage à poursuivre la fiction.
Mais c’est en préparant son dernier documentaire, (En Bataille, portrait d’une Directrice de
prison, 2016, pour Arte et la RTBF, et primé Magritte du meilleur documentaire 2017), que
Ève Duchemin, découvre, auprès des détenus avec qui elle travaille en atelier, le sujet de son
premier long métrage de fiction : Temps Mort.